jeudi 18 avril 2019

Une cabane à oiseaux au bord du lac,


Tout le long du voyage, invisibles chanteurs,
debout sur leurs nids (cigognes) en haut des arbres et des cheminées,
au sol cherchant de la nourriture,
sur l’eau en saison amoureuse, nettes rousses et canards,
au pays des Trois-Lacs,
au ciel, une seule hirondelle en vue,
cabanes et oiseaux de Portalban,
tels les livres qui s’entassent et se découvrent,
sur des étals,
dans des encoignures,
Gustave Roud, Viod Martin réunis,
Alexandre Caldera et d’autres,
posés au sol, et ramenés vers la maison, écoutant la langue de Suisse qui dit parquer son auto comme je la gare en France,
ou qui utilise le mot monstre tel un adjectif,
dépaysant un peu la bouche et les oreilles,
revenant sur France où les amis font leurs courses,
et ici, le mot cabane écrit par le Petit collé sur sa maison de bois flotté,
le mot rejoignant la chose,
une sorte d’imagier en volume,
une lettre après l’autre,
l’enfant découvre que parler s’écrit.
18 avril





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