jeudi 25 avril 2019

"le merle de dessous le plancher, dans le noir"/notule du 25 avril


Paul de Roux, rouvert ce matin et sur la table depuis hier soir. Entrevoir.
Une manière de dialoguer avec Julien Bosc. De retour avec le vent-cisailleur de ces jours.
Deux phrases courtes de Paul de Roux éclairent la page ouverte : « Le poète n’existe pas. Car il n’a aucun pouvoir sur la poésie. »
Tout d’un coup, mon goût médiocre de certaines choses, ma vie banale ont repris un peu de sens et moi, un peu d’espoir. Reste à poursuivre une inexistence pas toujours facile à accepter de conduire à sa fin.
Le vert a tout envahi, un peu de gris avec lui. Te quiero, verde.
Corbeau, et merle dont l’amie s’accompagne et que le poète croise.
« La nuit n’est pas finie que le merle parle un peu
comme dans un ravin, dans l’ombre, très bas :
petits crissements de noix dans le poing… »
25 avril

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