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collage/montage SD |
celui-là tout entier écrit les yeux fermés et en italiques en se
jouant de la lumière pour faire la nique à la m. celle-là qui sévit comme
disent les écrivains à l’heure et nous tutoie à petit feu m. s’en fiche sans
fiche de paie pour nous débiter notre dette on peut dire ce qu’on veut elle
seule sait moissonner à la faux comme personne d’où la nécessité de l’interrompre
parfois de surprendre la m. en changeant de braquet si je cours vite sans bouger
elle me croira déjà parti et me laissera tranquille disait un vieil homme à sa
fille venue lui rendre visite à l’ehpad si tu écris asile tu fais littérature
de poudre aux yeux on te demande clarté et précision alors ne noie pas le p.
sois à ce que tu écris dirait aussi la mère à l’enfant une seule chose à la
fois et le tour est joué mais non tu répondrais pas seulement une question de
synonymes et de concentration être retardataire procure au moins le sentiment
que tout n’est pas fini puisque tout continue encore jusque dans les débris de
la fête la seule fin aurait pu rétorquer l’enfant s’il avait connu le verbe
c’est m. tu écrases un escargot et t’aperçois qu’un peu plus loin il y en a
plusieurs autres celui-là est fini mais d’autres poursuivent la ligne argentée
chaque matin un peu différente de la précédente l’emploi du mot marâtre dans la
bouche de sam fait de l’afrique un pays de fées et de sorcières où on ne rit
pas du sang qui coule ni de la mère qui meurt en enfantant son bel enfant noir ailleurs
on parlerait de l’hospitalité ici de porte claquée sur les doigts plutôt ou de
couteaux ou d’aiguilles empoisonnées qui endorment la conscience d’un peuple
entier j’écris les yeux fermés pour tenter de faire apparaître ce qui peu à peu
se défaisant nous quitte fumées du soir que le crématoire mélange aux beaux
nuages de c.b. en italiques dans ce fichu carré
(23 mai)
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