lundi 1 octobre 2018

De Julien Bosc, ce poème reçu le 25 juillet

pour rire :



nous cherchions un galet à lancer dans le texte

le mot bateau

par exemple

on nous le dit depuis l’enfance

patience

la voile approche

craintive

voilà les mots jetés (à la mer

voile fragile gonflée de rêve

dit l’enfant

se dresse devant le ciel blanc et noir la mer vers laquelle la nuit nous revenions

l’enfant et moi

les coquillages rendent l’obscurité sonore au moindre sanglot.

parfois on se prend à espérer le passage en trombe d’une sterne.

pour avoir moins peur.

pourtant dit le petit.

les ailes aussi font peur


Julien Bosc

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