lundi 2 avril 2018

carré 47



Carré 47



On pourrait écrire sortant de la nuit le carré ne se porte pas bien parodiant p.h. sans clore toutefois ni sa forme ni le projet d’en écrire 100 et pourtant mon carré gondole va de traviole ma mère la grande sagesse dirait tu as le bouchon à la rigole c’est vrai il m’arrive de rire à en avoir mal au bide mais là ce carré faut le faire tenir droit ou à peu près pas un parallélipipède ni un bipède doit tenir sur ses quatre angles droits et moi n’ayant que deux pieds je dois marcher dans et pas sur la mer ce qui n’est possible que si on s’appelle alice et peut-être y arriverais-je si je change de nom un jour comme aujourd’hui où tout est possible même l’impossible par exemple à propos encore d’a. cette étonnante enfant dont on ne sait où elle se cache exactement sous les châtaigniers par exemple ou carrèment devenue un fruit cette châtaigne est trop vieille, ça ne peut être Alice mais qui alors est cette vieille châtaigne presque j’en conclurais que c’est notre mère qui se cache là pour mieux nous avoir à l’œil tout le temps de notre vie sans elle à moins que postée derrière l’arbre elle nous épie tant que nous arpentons de jour comme de nuit le peu qui nous reste à vivre puisqu’elle seule sait ce que contient le sac et combien il reste de mots pour aller à la fin de la ligne elle est comme ça notre mère à tous des yeux de lynx et un regard bleu acier qui détruit tout sur son passage jusqu’à présent on ne trouvait pas trace ici de l’effroi maternel le sien mais aussi le nôtre devant elle en face sur le toit le soleil trace ses rayures et ne dessine pas un carré


(1°avril)

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