Carré 47
On pourrait écrire sortant de la nuit le carré ne se
porte pas bien parodiant p.h. sans clore toutefois ni sa forme ni le projet
d’en écrire 100 et pourtant mon carré gondole va de traviole ma mère la grande
sagesse dirait tu as le bouchon à la rigole c’est vrai il m’arrive de rire à en
avoir mal au bide mais là ce carré faut le faire tenir droit ou à peu près pas
un parallélipipède ni un bipède doit tenir sur ses quatre angles droits et moi
n’ayant que deux pieds je dois marcher dans et pas sur la mer ce qui n’est
possible que si on s’appelle alice et peut-être y arriverais-je si je change de
nom un jour comme aujourd’hui où tout est possible même l’impossible par
exemple à propos encore d’a. cette étonnante enfant dont on ne sait où elle se
cache exactement sous les châtaigniers par
exemple ou carrèment devenue un fruit cette
châtaigne est trop vieille, ça ne peut être Alice mais qui alors est cette
vieille châtaigne presque j’en conclurais que c’est notre mère qui se cache là
pour mieux nous avoir à l’œil tout le temps de notre vie sans elle à moins que
postée derrière l’arbre elle nous épie tant que nous arpentons de jour comme de
nuit le peu qui nous reste à vivre puisqu’elle seule sait ce que contient le
sac et combien il reste de mots pour aller à la fin de la ligne elle est comme
ça notre mère à tous des yeux de lynx et un regard bleu acier qui détruit tout
sur son passage jusqu’à présent on ne trouvait pas trace ici de l’effroi
maternel le sien mais aussi le nôtre devant elle en face sur le toit le soleil
trace ses rayures et ne dessine pas un carré
(1°avril)
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