Sur une lecture de Paul Celan
Le corps grince, la langue natale manque, la peau démange.
Les pirouettes ne sont plus de saison,
château ruiné où vont plus ni loups ni louves
assise au bord des douves
je peine à me redresser
nunc stans ?
C’est à dieu que la prière doit venir
à lui de prier pour nous
pour retrouver ses souliers
rouges
perdus à force d’avoir trop
dansé.
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