lundi 31 mars 2014

Dieu est un grand mathématicien, dit le physicien

Credetemi, tutto quello che fino a oggi abbiamo chiamato caso, non avrà alcun significato, per me è chiaro che siamo in un piano governato da regole create e non determinate dalle possibilità universali, Dio è un gran matematico” ha detto lo scienziato .



Tu peux me traduire? a demandé Bosseigne.
C'était un matin, plutôt gai, à cause du printemps. Plutôt triste à cause du monde autour de notre jardin.

Oui, mais tu as compris l'essentiel, non?
Non.
Alors, écoute. Dieu existe parce que le monde que nous connaissons suit des règles très précises qui relèvent, d'après ce physicien japonais, d'une volonté intelligente. Pas de place pour le hasard.
On nous a déjà servi cette soupe, non?
Ce n'est pas vraiment une soupe. Il parle de matrix.
Justement, c'est vieux, cette histoire.
On pourrait ne pas l'écouter ni l'entendre.
Peux-tu tout de même traduire cette phrase?
Oui, je pourrais le faire mais.
De qui?
Michio Kaku.
Vas-y alors et ressers-moi un peu de café.
Colombien.
Ah, ça ne change rien.
Tout ce que jusqu'ici nous avons nommé hasard n'aurait aucun sens. il est clair pour moi que nous vivons dans un plan gouverné par des règles et non déterminé par des possibilités, Dieu est un grand mathématicien.
Même ce café que je bois?
Oui, d'après lui, oui, sans aucun doute.
Mon fauteuil et sa disparition obéissent à des lois divines?
En tout cas mathématiques.
Ce qui nous donne peu d'envie de nous lever de ce siège et d'entrer dans une nouvelle journée, a conclu Bosseigne en baîllant. A quoi bon mettre sa main devant la bouche? Ecrire, broder, oui, à quoi bon? 
Si ce n'est entrer dans le plan du divin mathématicien...
Ne me dis pas...
Je ne dis rien, Bosseigne. Je suis enrhumée.
Là aussi, le plan divin?
Jusqu'à présent je pensais aux possibilités que nous avions, comme avoir entre les mains un jeu de cartes. Mais à présent.
Tu doutes?
Pas de toi, mon cher parent, pas de toi. Mais de moi, oui, et de mon existence à côté de toi.

Là, à nouveau, comme souvent, nous avons ri. Puis nous avons regardé autour de nous. Où est-il caché, notre dieu mathématique? Je me suis mouchée, larmes aux yeux, de rire, de rhume, de bonheur d'avoir en face de moi un Bosseigne hilare et présent. Vivant même au delà du possible. 

Se reconnaître tous les matins, l'un face à l'autre.
Entre nous, y aurait-il place pour ce Dieu nouveau et plus malin que l'ancien?
Bouche fardée, visage pâle, ai-je eu envie d'écrire sur la porte grinçante du jardin des morts.
Puis j'ai repris à mon tour du café.
Il était bon.

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