mardi 12 mars 2019

poémémoire





Et hier relecture d’Emaz. Si vivant en son écriture, ses remarques. A propos de la mort de Vargaftig par exemple. Pensée idiote : si l’un a pu écrire à propos de la mort de l’autre, les voilà à égalité. Assise dans la presque pénombre, je parcourais les pages, m’arrêtant sur tel ou tel passage. Et je suis tombée sur cette phrase : «  Décidément le passé passe mal, ou même pas du tout. Poémémoire. » Peau, planche, lichen. Et cette question : « Quelle est la couleur de la déception ? » Et pour finir, un mot aimé d’Antoine Emaz : erre. Pour aujourd’hui, avec le froid matin clair, ce sera suffisant.
12 mars

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire