Et hier
relecture d’Emaz. Si vivant en son écriture, ses remarques. A propos de la mort de
Vargaftig par exemple. Pensée idiote : si l’un a pu écrire à propos de la
mort de l’autre, les voilà à égalité. Assise dans la presque pénombre, je
parcourais les pages, m’arrêtant sur tel ou tel passage. Et je suis tombée sur
cette phrase : « Décidément le passé passe mal, ou même pas du tout.
Poémémoire. » Peau, planche, lichen. Et cette question :
« Quelle est la couleur de la déception ? » Et pour finir, un
mot aimé d’Antoine Emaz : erre. Pour aujourd’hui, avec le froid matin
clair, ce sera suffisant.
12 mars
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