Lentilles d’eau à la surface de
la mémoire
vous nagez petitement de vos
ailes brisées
depuis longtemps privées de nageoires
Et moi
vous regardant
devenir invisibles
ai-je droit aux larmes
Genoux gonflés mains trouées
cœur à la broche du temps
porté en bandoulière
Vous mettrai-je petites à
flotter
sur le coton de décembre
emmitouflées d’oubli
L’enfant déplie l’étoffe
y pose les lentilles
arrose la nuit
jour se finit
(avec lui)
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