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Ich observe.
La cime des arbres.
Dans son jardin poussent un tulipier, un gingko, un mûrier de chine, un
catalpa, des cyprès, des figuiers et d’autres encore.
Aucun ne bouge de la
même manière.
Le vent les émeut,
dirait-on, et ils bougent au rythme de leurs émotions, en fonction de leur
feuillage et de leur caractère propre.
Ich ne veut pas
entendre certains jugements sur ses compagnons. Lui sait ce qui les anime, les sent si
proches de ses propres émotions.
Certes on peut dire
que le vent agite les frondaisons.
Mais on n’aura rien
dit de leurs mouvements spécifiques, pense Ich.
Ou même de leur
immobilité car chacun se tient tranquille à sa façon.
La question est de
savoir si leur comportement est singulier ou propre à leur espèce.
Pour vérifier, il
suffirait à Ich de se rendre dans un grand parc botanique.
À Montpellier, par
exemple.
Demain ?
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