Se jouer des règles et arriver à l'heure en se disant que tout commence.
collage SD
Comme le printemps qui recommence chaque année à jouer sa partie, jouer la nôtre en se démasquant:
désormais ne plus cacher ce qui se fait là, entre images et textes, une poéture peinsie, une poésie pensive, une peinture poésique.
Et toujours y coller des mots comme ce LAST trouvé dans un vieil exemplaire du Chasseur français.
LAST, mais encore des corps comme dans le texte de Rémy Checchetto.
Y aller de sa pointe sur le plexi ou le cuivre pour en extraire des corps qui s'y seraient cachés.
Tout en sachant que...
Tout en se disant que...
Toutes choses égales par ailleurs.
Mais y aller parce que.
A cause que.
Et voilà tout.
Hélène Sanguinetti dirait: Et voilà la chanson!
Ma petiote dirait que je suis au milieu de ma vie.
Et voilà tout, encore une fois.
Jacques Estager a inventé les Sommeilles et les Sommeils et je n'en reviens pas, de ces personnages qui peuplent les livres des poètes.
Ce matin, envie simple.
Nommer quelques poètes, juste pour les saluer, parce que, comme tous les matins, L'Enceinte de Michaël Glück se réveille, colline après colline et se déplie, tel un poème de Paul Eluard.
C'est une envie simple.
Une amie chère écrit:
ma mémé maternelle relevait les coins de son tablier noir -porté sur un sarrau noir avec des petites impressions blanches- et y mettait des oeufs encore chauds, elle -effectivement- les mettait dans sa dorne...Et elle traversait la cour de la ferme avec sa dornede plus en plus pesante, et elle la posait délicatement sur la table pour la vider. Elle mettait alors sa récolte dans le panier tressé par mon pépé!
Elle faisait cela en toute fin d'après midi c'était la "dressier" (sais pas l'écrire)...Enfin la dressier c'est l'après-midi sais pas si c'est plutôt la fin ou pas...Voilà, ma mémé vivait dans la campagne poitevine et j'ai encore plein de famille là-bas... je me souviens d'un autre mot aussi "dezard" ortho ? et je ne sais plus ce que cela veut dire, désormais peut être...
Je n'ai quasiment pas connu mes grands-mères. L'une est morte trop tôt et venait de Suisse. L'autre vendait à la criée sur le cours Julien à Marseille et avait un statut particulier de vente au détail et était partisane.
Marseille continue d'occuper mon terrain de langue.
Un pays portatif, imaginaire que je ferai commencer par les îles du Frioul si le projet avec Cécile Ordartchenko aboutit.
Y jongleront les mots et la mémoire et la mer.
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