samedi 27 avril 2013

Mansikka/Mustikka: une langue pour le sans patrie?


De retour de loin, mais si loin, je reviens, avec dans la besace légère, quelques mots et images.



Des Cévennes d'abord, outre couleurs et amitié, je ramène un proverbe finlandais que le sans patrie se répète à mi voix, tentant d'en saisir la mystérieuse mélancolie:

oma maa mansikka
muu maa mustikka
Mon pays a goût de fraise
Autre pays goût de myrtille...

On en revient encore une fois au pays et donc à la langue.

On m'a donné dans la Haute-Loire un mot: bosseigne dont je me réserve merveilles à venir.
Annette la wallone m'a donné aussi craille dont elle ne sait comment l'écrire, mais m'explique le sens en me montrant un intervalle de lumière entre le cadre et la fenêtre.

Il y a aussi l'expression écarter le linge sur le fil que me donne Babeth.

Et la neige sur le plateau comme dans Un roi sans divertissement.



La veille, il y avait eu, près du Puy en Velay, à la Médiathèque de St Vincent, une exposition de collages récents, une lecture de Soutine, des rencontres et de l'amitié, en compagnie du poète Jacques Estager.



Sans oublier quelques brouettes, vides ou pleines, c'est selon. Ni le Mont Lozère.





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