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Ich lit beaucoup de
romans portugais.
Pour quelle raison,
pourquoi.
Une réponse à
l’improbable question que personne ne lui posera jamais.
Ich sourit tout seul
dans ses alignements d’artichauts et de salades.
En tout cas, Ich ne
lit guère de romans français.
Quelle histoire y
retrouver ?
Celle de Perec y
apparaît peu.
Donc une réponse
possible.
Que lui manque-t-il à
lire dans les romans de ses contemporains qu’il trouve dans la poésie ?
Un pays, peut-être.
Ich a un jardin. Il
n’est pas le seul.
Un pays, est-ce la
même chose qu’un jardin ?
S’y rajoute une
dimension verticale et temporelle que ne peut avoir un jardin comme le sien,
vieux tout au plus d’une vingtaine d’années.
La langue alors. Même
chose.
Pourtant Ich, s’il
connaît un peu la langue portugaise, lit des traductions.
Quand il est au
jardin, se dit le jardinier, les pensées ne manquent pas.
À la maison, c’est
différent.
Deux pays
alors ?
Maison, jardin ?
Et tout autour ?
La langue.
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