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La lecture du mollah
des fleurs ravigote, ragaillardit, ravive, Râ !
Ko ou ok, on y va, on
y court, que la pente soit raide ou douce, on file doux sous la houlette du
mollah vers les confins où se tient hirsute et hurlant Khlebnikov l’ami des
oiseaux fous et de tout ce qui vrombit.
Pour clore le bec,
mais à qui on ne sait plus vraiment tant les bavards bêleurs abondent par ces
contrées resserrées, on se sent prêt à débiter entièrement la litanie des
saints et des prophètes, tant l’énergie du verbe nous envahit la bouche et la
poitrine !
Nous exultons malgré
le sable, la poussière, la cendre, tout ce qui invisiblement obstrue nos poumons
mais la liberté est la plus forte et nous pousse à toutes les folies, même celle
de respirer plus profondément qu’il n’est nécessaire en de telles altitudes, et
aussi à crier pour couvrir le bruit des plaintes !
Avoir quitté la
plaine nous a donné une vue plus ouverte sur le monde d’En-bas que nous avons
quitté définitivement.
Oui, c’est ce que
nous croyons.
La langue dans sa
générosité nous le permet encore.
Jusqu’à quand ?
Est-ce que ça a une
importance ?
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