Tout le long du
voyage, invisibles chanteurs,
debout sur
leurs nids (cigognes) en haut des arbres et des cheminées,
au sol
cherchant de la nourriture,
sur l’eau en
saison amoureuse, nettes rousses et canards,
au pays des
Trois-Lacs,
au ciel, une
seule hirondelle en vue,
cabanes et oiseaux de Portalban,
tels les livres
qui s’entassent et se découvrent,
sur des étals,
dans des
encoignures,
Gustave Roud, Viod Martin réunis,
Alexandre Caldera et d’autres,
posés au sol,
et ramenés vers la maison, écoutant la langue de Suisse qui dit parquer son
auto comme je la gare en France,
ou qui utilise
le mot monstre tel un adjectif,
dépaysant un
peu la bouche et les oreilles,
revenant sur
France où les amis font leurs courses,
et ici, le mot
cabane écrit par le Petit collé sur sa maison de bois flotté,
le mot
rejoignant la chose,
une sorte
d’imagier en volume,
une lettre
après l’autre,
l’enfant
découvre que parler s’écrit.
18 avril
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