Mon histoire,
comment la raconter pour qu’elle soit exacte ?
Il y a un poète
ami, des gens, et moi. Des animaux nous entourent dans ce lieu urbain et animé.
Une grande maison allemande en plein cœur de Montpellier.
Animaux des
mots. Huppe d’abord, puis renard, puis fauve dans l’herbe bleue.
Tu avais un
renard, tu l’as toujours ?
Je n’ai jamais
eu que le mot. Et le poète le sait qui a écrit sur le mot et sa ruse.
Jamais eu de
renard roux pour tourner autour de moi. Seulement occupé à dévorer mes poules, le goupil.
Comment
répondre sans mentir ? Démentir, donc.
La langue a
prévu le verbe.
Il faut l’utiliser
avec sa part de déception.
Une semaine au
moins pour écrire quelques lignes. Sans importance autre qu’arriver à ce verbe,
démentir qui m’en rappelle un autre : déparler, que ma mère utilisait
lorsque je la mettais en fureur avec mon entêtement.
Nous attendons
la pluie. Et mon histoire a trouvé son verbe : démentir.
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