jeudi 16 janvier 2020

Désarçonnée/remise en selle?

« Chevaucher mes panthères, mes léopards et mes lionceaux ! … et je savais que je ne sortirais plus même à pied, même tout bêtement avec un chien – que le seul soin qui me restait c’était de parlementer avec mes défaites, de leur demander de ne pas me faire de mal. »

Monique Saint-Hélier Correspondance avec Jean Paulhan
Livre reçu. Des mains du facteur.

Défaites rejoint défaillances.
Une femme en rejoint une autre : Françoise Clédat.
J'attends son dernier livre.
Je me rappelle sa voix de jeune fille.
Nous étions ensemble à l'écouter. Celui qui manque était là.
Là encore.
Une mort, est-ce une rupture ou une continuité, comme on l'explique à l'école ? 
Ma petite-fille préfère l'art grec archaïque aux Etrusques qui leur ont tout pris.
D'où vient le sourire que Vinci pose sur les visages qu'il peint?

Sourire de Joconde ?

Reprenant pied, c'est-à-dire livre en main.
Remontant en selle.
Répétant : nous sommes des vivants à lire F.C., elle qui écrit sur ce qui s'en va du corps, se perd, s'oublie, ne se laisse pas oublier.
Matière blanche manquante.
Certains humains sont amusiciens par défaut de matière blanche, suppose-t-on.
Enfants qui chantent faux, poètes qui ne savent pas compter. Ou alors sur leurs doigts.
Elle, interdite de chant par sa mère. Rivière et alaskas.
La tentation du chant est interdite alors broderies.
Mais sur la table de verre, le livre brille.





 De retour, saine et sauve, d'un lieu très blanc mais sans neige ni glace.
16 janvier



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