vendredi 18 septembre 2020

Les pâturages de Pier Paolo

 

Que voler encore, se demande Ich, si ce n’est les mots des poètes. Pâturage, par exemple, lu dans une phrase de Pier Paolo Pasolini. Ou chez Mandelstam, mémoire hostile. Et puis poser sa tête sur ses bras croisés et tenter, malgré le bruit de la rue, de s’endormir dans le gris de la journée qui s’annonce.

Langue brouillée de la mère, langue claire du père, on n’a plus à choisir quand le sommeil vient, non ?

Ici on a longtemps pêché le poisson bleu (maquereau, sardine, anchois) et fabriqué des bateaux pour le pêcher dans les pâturages de la mer.

Puis les mots ont manqué.  

 

 




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