Nos arbres ont racines en l’air
branches en bas grand branle
bas de tilleuls et magnolias
sur l'adresse biffée des cerisiers
plus tard on écrira rue
de l'olivier
à pianoter sur un harmonica
en quoi et où ira le
courrier
dans la boîte et hop c’est ça
mais à la fin que me veux-tu
je ne sais pas écrire le nom.
colliers et bracelets m’ont
étranglée avant que née
la lignée s’interrompe
le sommeil prend la place
ouvre les yeux vite
dit l’enfant
loin
a passé en deux enjambées
le père
sur ses épaules n’y avait enfant
ni femme ni rien
un seul mot
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