peaux, boîtes, dînettes, pots minuscules, assiettes de fer et porcelaine, cafetière,
soupe de mots en vrac que le Petit prépare avec sérieux,
à se demander où est passé le temps,
quant à la poésie, elle a fichu le camp,
ou alors s'est cachée (cassée? demande l'enfant soudain pensif)
dans les boîtes amoureusement remplies
et les amis là-bas,
à son tour, on se demande s'ils souffrent eux aussi de cet été étrange,
des catastrophes annoncées, des solitudes, du rayon vert qui ne vient pas,
de la lune obstruée d'ombre
et on retourne découper des lettres pour les enfants à venir
et on prépare de la monnaie pour payer nos dépenses
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