Pour recommencer
à écrire, lire parfois.
Ce matin, un
texte en portugais, ouvre le feu.
Tant est grande
la chaleur autour et dans l’écriture en été.
Un vide creusé
dans la terre sèche de la fatigue.
La traduction creuse la langue.
Redonne envie de.
Comme un cadeau.
Un nid
traversant la frontière d’un vol rapide apaise la maison et fait sourire le
Petit. Il y a donc des personnes qui offrent des nids d’oiseau à leurs
amies ?
Oui, une amie.
Celle qui a écrit l’adresse sur l’enveloppe du paquet.
Une fée.
Un petit colis.
Colibri, chante
l’enfant. Lit d’oiseau, bris de plumes. Bruit ?
Il y avait un
poème dans le nid fait de noisettes suisses et d’une coquille vide et de mots.
Le Petit connaît
le prix des mots. Leurs étranges ressemblances qui nous font passer d’un monde
à l’autre, ce que les adultes, mot qu’il répète avec gravité, font très souvent
et lui commence à comprendre le jeu : tu écris ou tu cries ?
Quant aux
noisettes, ce sont les mêmes que celles qui sont tombées dans l’auge de pierre,
ici, dans le jardin.
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